- Auteurs(es)
Jérôme Kilty
Jean Cocteau
- Mise en Scène
Anne Bourgeois
- Production
Théâtre du Ranelagh
Première/Création le 19-09-2006
Lieu : Théâtre du Ranelagh
5 Rue des Vignes, Paris, 75016, France
Quelques notes de Anne Bourgeois
Ma première fois avec Patrick Préjean! Quel acteur…
Dans cette correspondance entre George Bernard Shaw et sa muse capricieuse, la grande actrice Mrs Campbell, nous sentions Patrick et moi, qu’il s’agissait de porter l’amour du Théâtre jusqu’au sacré. De son entrée en scène par l’escalier hallucinant du fond de la scène du Théâtre du Ranelagh, jusqu’à ses derniers mots qu’il jouait les yeux écarquillés devant la mort, Patrick n’a cessé de toucher au sacré.
Dans cette correspondance entre George Bernard Shaw et sa muse capricieuse, la grande actrice Mrs Campbell, nous sentions Patrick et moi, qu’il s’agissait de porter l’amour du Théâtre jusqu’au sacré. De son entrée en scène par l’escalier hallucinant du fond de la scène du Théâtre du Ranelagh, jusqu’à ses derniers mots qu’il jouait les yeux écarquillés devant la mort, Patrick n’a cessé de toucher au sacré.
En Résumé
« Au commencement, un simple échange de lettres entre un homme et une femme. Lettres parfois mondaines, quelquefois tragiques, souvent amoureuses. Mais toujours pleines d’humour.
Elle, c’était une actrice célèbre, Mrs Stella Campbell, dotée en plus de son talent d’interprète d’une plume acidulée.
Lui, c’était Bernard Shaw, le grand dramaturge (Prix Nobel de littérature en 1925) adulé par le « tout Londres ».
Leur échange a duré 40 ans. Il commence à la fin du XIXeme siècle, la Reine Victoria est toujours impératrice des Indes, la guerre des Boers a éclaté. Il s’achève avec la mort de Béatrice Stella Campbell, en 1940, pendant la débâcle des alliés et l’entrée des allemands dans Paris.
Cette correspondance, mise en espace par Jérôme Kilty, est devenue en français grâce à Jean Cocteau, qui n’a eu de cesse de dialoguer ces lettres, un véritable objet théâtral.
C’est un mélange savamment dosé d’humour british, féroce et jubilatoire, de tragédies intimes et de grandes tragédies du monde. Cette période en est riche et ces deux esprits bien dans leur temps en ont pris toute leur part.
Ce vieil irlandais : charlatan et comédien, pacifiste et végétarien tel que Bernard Shaw se définissait lui-même… Il a la finesse et la virtuosité qu’il faut pour nous faire ressentir tout le pathétique que masque son facétieux cabotinage de clown.
Et quand Stella Campbell se retrouve au crépuscule de sa vie, sans pathos ni grandiloquence, elle nous fait toucher cette âme blessée qui s’éteint presque en s’excusant. »
Elle, c’était une actrice célèbre, Mrs Stella Campbell, dotée en plus de son talent d’interprète d’une plume acidulée.
Lui, c’était Bernard Shaw, le grand dramaturge (Prix Nobel de littérature en 1925) adulé par le « tout Londres ».
Leur échange a duré 40 ans. Il commence à la fin du XIXeme siècle, la Reine Victoria est toujours impératrice des Indes, la guerre des Boers a éclaté. Il s’achève avec la mort de Béatrice Stella Campbell, en 1940, pendant la débâcle des alliés et l’entrée des allemands dans Paris.
Cette correspondance, mise en espace par Jérôme Kilty, est devenue en français grâce à Jean Cocteau, qui n’a eu de cesse de dialoguer ces lettres, un véritable objet théâtral.
C’est un mélange savamment dosé d’humour british, féroce et jubilatoire, de tragédies intimes et de grandes tragédies du monde. Cette période en est riche et ces deux esprits bien dans leur temps en ont pris toute leur part.
Ce vieil irlandais : charlatan et comédien, pacifiste et végétarien tel que Bernard Shaw se définissait lui-même… Il a la finesse et la virtuosité qu’il faut pour nous faire ressentir tout le pathétique que masque son facétieux cabotinage de clown.
Et quand Stella Campbell se retrouve au crépuscule de sa vie, sans pathos ni grandiloquence, elle nous fait toucher cette âme blessée qui s’éteint presque en s’excusant. »
Distribution
- Patrick Préjean
- Léna Grinda
Équipe
- Assistant à la Mise en Scène
- Sébastien Drouet
- Scénographie
- Delphine Brouard
(Navigation)